Une femme vertueuse ! Qui la trouvera ?
Car son prix est bien au delà des rubis.
Le coeur de son mari se confie en elle, et il ne manquera point de butin.
Elle lui fait du bien et non du mal, tous les jours de sa vie.
Elle cherche de la laine et du lin, et travaille de ses mains avec joie.
Elle est comme les navires d’un marchand, elle amène son pain de loin.
Elle se lève quand il est encore nuit, et elle donne la nourriture à sa maison,
Elle pense à un champ, et elle l’acquiert ; du fruit de ses mains elle plante une vigne.
Elle ceint ses reins de force, et fortifie ses bras.
Elle éprouve que son trafic est bon ; de nuit sa lampe ne s’éteint pas.
Elle met la main à la quenouille, et ses doigts tiennent le fuseau.
Elle étend sa main vers l’affligé, et tend ses mains au nécessiteux.
Elle ne craint pas la neige pour sa maison, car toute sa maison est vêtue d’écarlate.
Elle se fait des tapis ; le fin coton et la pourpre sont ses vêtements.
Son mari est connu dans les portes quand il s’assied avec les anciens du pays.
Elle fait des chemises, et les vend ; et elle livre des ceintures au marchand.
Elle est vêtue de force et de dignité, et elle se rit du jour à venir.
Elle ouvre sa bouche avec sagesse, et la loi de la bonté est sur sa langue.
Elle surveille les voies de sa maison, et ne mange pas le pain de paresse.
Ses fils se lèvent et la disent bienheureuse, son mari [aussi], et il la loue ...
Amen !!