un texte que je viens de lire, je vous le transmets....
Notre Père qui es aux cieux…
Matthieu 6.9
Il y a bien des années, j’ai lu cette interpellation faite, semble-t-il, par un Anglais. Je vous la livre telle quelle.
Pourquoi dire : Notre Père qui es aux cieux, si tu ne le reconnais pas comme ton père, si tu ne te reconnais pas comme son enfant ?
Pourquoi dire : Que ton nom soit sanctifié, si tu ne mets pas à part son nom afin de l’honorer ?
Pourquoi dire : Que ton règne vienne, si tu ne désires pas qu’il règne en tout premier sur ton cœur ?
Pourquoi dire : Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel, si tu n’acceptes pas sa volonté pour ta propre vie ?
Pourquoi dire : Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour, si tu t’inquiètes sans cesse pour l’avenir ?
Pourquoi dire : Pardonne-nous nos offenses, si tu penses que tu n’es jamais coupable ?
Pourquoi dire : Comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, si tu as toujours de la haine envers celui qui t’a fait du mal ?
Pourquoi dire : Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin, si tu te places délibérément devant la tentation ?
Pourquoi dire : Car c’est à toi qu’appartiennent dans tous les siècles, si tu penses que ton Père céleste est limité pour intervenir dans le temps ?
Pourquoi dire : Le règne, la puissance et la gloire, si tu penses que ton Père céleste ne peut rien faire pour toi ?
Pourquoi dire : Amen, si tu n’es pas en accord avec tout ce qui précède ?
Bernard Delépine